Son goût et son talent pour le portrait se propageront comme une traînée de poudre et le feront connaître de la gentry qui se disputera rapidement sa palette. Elle s'enthousiasmera de sa personnalité raffinée, de son élégance et de sa discrétion. Elle s'entichera de son style sans pareil, propre à sublimer par la transcription picturale de son analyse, les moindres recoins de l'être. Plus tard, il suivra ses amis à Megève, Deauville, ou encore en Suisse et réalisera de bonne grâce tous les portraits qui lui seront commandés. C'est ainsi qu'en 1952, précisément à Deauville, il faillit bien involontairement, commettre un crime de lèse-majesté. Le Roi Farouk Ier, alors en villégiature, épuisé par sa promenade au grand air, s'assit par mégarde sur sa palette qu'il avait omis de ranger. Loin de s'en offusquer, le souverain éclata de rire, se leva et lui présentant son postérieur maculé, lui envoya un tonitruant: « Eh bien maintenant, signez !»

Sa Majesté FAROUK 1er Roi d'Égypte

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