À la libération, il n'en dira pas plus sur la misère, la fureur et les malheurs que l'humanité peut engendrer et subir, au nom du pouvoir et des idéaux.
Il n'oubliera jamais, d'une mémoire vive, cette révolte sourde, unie, fière et active sous le joug hitlérien, cette folie dévastatrice d'un seul homme qui n'avait pu devenir artiste et troquait définitivement son pinceau pour la mitraillette.

La reconstruction était en marche et le devoir accompli. Étonné d'être encore là, il rêvait déjà d'ailleurs, d'une nouvelle vie de chaleur et de lumière, de pays dont le nom résonne comme un chant d'amour. Venezuela, Mexique, la joie simple d'être s'offrait à nouveau à lui et elle s'appelait Amérique du Sud.
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